DATE
9 juin 2022

Le festival littéraire dijonnais Clameur(s) propose chaque année rencontres, dédicaces et lectures. En partenariat avec le Barreau de Dijon et l’association 813 – première association européenne de promotion de la littérature policière dans toutes ses formes -, il organise également depuis 2014 un faux procès public !

Ces assises littéraires voient comparaître 4 suspects, en réalité 4 autrices et auteurs, qui viennent répondre de leurs écrits devant la Cour. La mise en accusation de Julien Le Gallo, un procureur plus vrai que nature, peut être aussi féroce que drôle, les plaidoiries menées par des avocats autant enflammées que brillantes. A l’issue de ces temps forts – et parfois décalés… -, le jury, avec l’avis du public, décide d’acquitter un seul polar ; son auteur reçoit alors le prix « Plaidoiries pour un polar».

Le 4 juin dernier salle de Flore, David Cabannes, avocat pénaliste du cabinet Esteve, Goulleret et Associés depuis 2019, a vaillamment défendu Christophe Agnus et son polar « L’armée d’Edward ». Il s’est prêté au jeu de la défense du livre avec brio, se confrontant à nos confrères et consoeurs Elise Rollet pour Audrey Gloaguen, Romuald Balima pour Vincent Hauuy et Anaëlle Le Blevec pour Elena Sender.

 

Christophe Agnus est journaliste, entrepreneur, écrivain et éditeur ; ce Breton a donc quelques casquettes (on devrait peut-être dire «coiffes» ?). Sa passion pour l’océan l’a amené à fonder les éditions Nautilus qui publient sur le monde marin, l’environnement et l’exploration. Il a écrit plusieurs ouvrages sur les skippers, bateaux et voyages en mer et traduit et rédige la biographie de l’activiste écologique américain, Rob Greenfield. En 2022, il publie son premier roman, un thriller : « L’armée d’Edward » publié chez Robert Laffont qui raconte la disparition de vingt personnalités de haut rang en moins de deux, sous les yeux de nombreux témoins éberlués, dans des rapts spectaculaires. Si vous voulez savoir pourquoi ils ont été enlevés, par qui et ce que veulent leurs ravisseurs, David Cabannes et l’ensemble du cabinet Esteve Goulleret et associés ne peut que vous conseiller de le lire !